Quelle différence entre pompe à chaleur air-eau et sol eau ?
La pompe à chaleur air-eau est moins chère mais elle est plus bruyante, plus encombrantes, ses performances sont moins bonnes et sa technologie est plus complexe en raison du dégivrage. Malgré ses avantages, la pompe à chaleur sol-eau est difficilement amortissable en raison du coût assez élevé des sondes géothermiques.
Quel est la durée de vie d’une sonde géothermique?
La norme SIA impose une durée de vie de 50 ans.
Est-ce mieux de poser une pompe à chaleur air-eau à l’intérieur de l’habitation ou à l’extérieur?
Du point de vue du service après-vente, il est plus facile d’intervenir pour un dépannage hivernal à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. Mais au niveau statistique, il n’y a pas plus de pannes sur les machines placées à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur.
Quelle est la durée de vie d’une pompe à chaleur et tombe t’elle souvent en panne?
Une pompe à chaleur européenne « monobloc » fonctionne une vingtaine d’année mais la plus ancienne de notre parc a plus de 30 ans. Statistiquement, on compte un dépannage chaque 8 ans. Les pannes les plus fréquentes sont une fuite de gaz frigorifique ou une défaillance de l’organe de détente. Un compresseur défectueux est extrêmement rare sur nos machines. Pour les pompes à chaleur bi-bloc (splits), voir ci-dessous.
Doit-on faire un service annuel sur une pompe à chaleur?
Non, ce n’est pas nécessaire. Il n’y a pas de maintenance préventive sur une pompe à chaleur. Certain distributeur, par analogie au mazout ou au gaz, propose un contrôle annuel ce qui est totalement inutile. Nous préconisons, au même titre que le Groupement professionnel suisse pour les pompes à chaleur GSP (www.fws.ch), un contrôle de bon fonctionnement chaque 3 ans. Par contre, il est important de vérifier la pression d’eau de chauffage, qui doit se situer entre 1,5 et 2 bars.
Toute les pompe à chaleur se valent-elles ?
Non. Il est important de choisir une pompe à chaleur qui possède un certificat de qualité pour les pompes à chaleur. Cela garantit que les informations de performance soient correctes. Ce certificat de qualité se base sur le règlement du certificat de qualité de l’EHPA et respecte la norme de contrôle européenne EN 14511.
Qu’est ce qu’une pompe à chaleur « split » (ou « bi-bloc ») ?
Cette pompe à chaleur se compose d’une unité extérieure, semblable à une unité de climatisation, d’une unité intérieure et d’une liaison frigorifique entre les deux parties. Elle est d’origine asiatique et est apparue sur le marché il y a une dizaine d’années. Il est donc difficile de définir une durée de vie. Elle a l’avantage d’être peu encombrante et relativement bon marché mais sa performance énergétique moyenne et l’émission sonore assez élevée la placent dans une catégorie d’entrée de gamme. Contrairement à la pompe à chaleur monobloc, sa construction est très compacte mais elle n’est pas conçue pour être réparée car certaines pièces sont inaccessibles.
Certains régulateurs qui gèrent ces pompes à chaleurs sont peu conviviaux et leur gestion des corps de chauffe électriques semble assez obscure. La split Dimplex possède l’immense avantage d’avoir un régulateur identique à toutes les autres pompes à chaleur Dimplex et donc optimisé pour les fonctions de la pompe à chaleur.
Peut-on remplacer une chaudière à mazout par une pompe à chaleur?
Si la distribution de chaleur se fait par du chauffage de sol, il n’y a aucun problème. Si la distribution se fait par des radiateurs, il y a lieu de vérifier que la température de l’eau de chauffage ne dépasse pas les 55 – 60 oC. Nous avons remplacé plusieurs dizaines de chaudière à mazout avec radiateurs sans que cela pose le moindre problème.
Il est parfois plus judicieux de remettre une chaudière à mazout et d’investir dans l’isolation du bâtiment surtout si la consommation dépasse 20 lt de mazout par m2 d’habitation.
Combien coûte l’installation d’une pompe à chaleur
Pour une villa familiale neuve, il faut compter pour la production et distribution de chauffage et production d’eau chaude sanitaire entre Frs 30 et 35’000.- avec une pompe à chaleur air-eau et Frs 45 et 50’000.- avec une pompe à chaleur sol-eau.
Quelle différence entre un panneau solaire thermique et photovoltaïque?
Le panneau solaire thermique chauffe de l’eau tandis que le panneau solaire photovoltaïque produit de l’électricité.
Qu’est-ce qu’un panneau hybride ?
C’est un panneau qui fournit à la fois de l’électricité (photovoltaïque) et de l’eau chaude (thermique) pour les habitations. Son avantage est de réduire la surface de toiture nécessaire à l’installation solaire photovoltaïque et thermique. Son inconvénient est d’avoir un rendement inférieur à des panneaux spécifiques.
Combien de panneaux solaires doit-on prévoir ?
Pour produire environ 70 % de l’eau chaude sanitaire par le solaire, on compte 1 m2 de surface et 100 lt d’eau de stockage par personne.
Si on veut inclure l’appoint de chauffage, on compte pour une villa au minimum 5 panneaux (>10 m2) avec un stockage de 1000 litres. On couvre ainsi environ le 80% d’énergie pour la production d’eau chaude sanitaire et 20 à 30% pour le chauffage.
Peut-on chauffer avec le solaire thermique et avoir un appoint bois?
Pour dépasser le 50% de couverture solaire, il faut prévoir un stockage saisonnier avec un accumulateur de 10’000 litres minimum. Exemple : une villa de 1995 à Ausserberg, puissance de chauffage de 7,5 kW, 36 m2 de panneaux solaires avec un accu de 11’500 litres, le taux couverture est de 80% (mesuré sur place).
Le solaire thermique, est-ce rentable?
Non, il est difficile d’avoir une rentabilité sans subventionnement. L’investissement dans le solaire thermique reste un engagement écologique.
Combien coûte une installation solaire?
Il faut compter environ Frs 10 et 15’000.- pour une installation de solaire thermique pour la production d’eau chaude sanitaire.
Dois-je entretenir mon chauffe-eau ?
Un chauffe-eau est soumis à deux phénomènes d’usure : l’entartrage et la corrosion. Pour bénéficier d’une garantie constructeur de 5 ans sur les chauffe-eau, il est obligatoire d’ouvrir le chauffe-eau durant la troisième année et de vérifier le degré d’usure de l’anode et la quantité de tartre présente. Ce premier entretien va définir la fréquence des interventions.
A quoi est dû la corrosion ?
Cela est dû la composition de l’eau qui circule dans la cuve. Cette composition varie d’une région à l’autre, voir même d’une commune à l’autre. Pour un chauffe-eau, la qualité de l’eau peut se résumer à deux critères :
– Sa dureté : plus une eau est calcaire plus elle est conductrice de courant, donc plus l’anode est consommée rapidement et plus elle produit du tartre.
– Sa corrosivité : ceci est lié à la quantité de nitrates, de chlorures et de sulfates présents, des éléments qui favorisent la corrosion des métaux.
A quoi sert l’anode ?
Le rôle de l’anode est de protéger le chauffe-eau des risques de corrosion.
Quelles types d’anodes existe-il ?
Anode de magnésium : En présence d’eau, un courant électrique apparaît spontanément entre le magnésium et les parois en acier de la cuve. Sous l’effet de ce courant, l’anode se dissout petit à petit et le magnésium libéré se dépose sur les parois de la cuve qui s’en trouve protégée. En d’autres termes, elle a pour mission de boucher les trous qui se creusent dans les parois. Voilà pourquoi elle se nomme anode « sacrificielle ». Il est donc conseillé de vérifier l’anode d’un chauffe-eau périodiquement et de la changer lorsque son taux d’usure est de 75%.
Anode en titane (Correx): Ce type d’anode est beaucoup plus résistant, se montre quasi inusable et n’appelle aucun entretien. Elle fonctionne par émissions d’ondes électriques, initiées par un générateur et capte certains minéraux naturellement présents dans l’eau (magnésium et calcium) pour les précipiter sur les parois de la cuve et ainsi la protéger. Attention, il faut régulièrement vérifier que le transformateur d’alimentation fonctionne.
Quelle est la différence entre un CECB et un CECB+ ?
Valable dix ans, le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB) permet de déterminer le niveau de qualité énergétique de votre bien en évaluant son enveloppe, son système de chauffage et sa consommation. Au terme de l’analyse, il se voit attribuer l’une des sept étiquettes énergétiques, de A pour les plus performants à G pour les plus énergivores.
Là où le CECB s’accompagne de recommandations sommaires de rénovation, le CECB+, obligatoire pour l’obtention de certaines subventions, propose trois scénarios détaillés qui intègrent des données telles que coût, potentiel d’économie d’énergie, possibilités de subventions, rentabilité sur 25 ans, etc.
Comment se déroule un CECB / CECB+ ?
Lors d’une visite, notre technicien fait avec vous la visite du bâtiment, prend des photos de toutes les pièces et des agents énergétiques. A la fin de la visite, il vous donne diverses propositions et vous voyez ensemble dans quelle direction partir. Une fois la visite terminée, notre technicien modélise le bâtiment et rédige le rapport de conseil de rénovation afin de vous proposer les meilleures solutions envisageables.
Que faut-il prendre lors d’une visite pour un CECB ?
Lors d’une visite, il faut que vous preniez avec vous :
– Vos factures de chauffage (mazout, électricité, gaz,…)
– Les plans du bâtiment cotés
– Tous autres documents permettant de faciliter la modélisation (facture d’isolation, Calcul thermique, …)
Quelle est le délais pour effectuer un CECB+ ?
Il faut compter un à deux mois entre la visite et la restitution du CECB et du rapport de conseil.
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